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Bonjour à tous

Les Boucher

Gaspar Boucher, un menuisier, et Marin Boucher, un maçon, nés à la fin du XVIe siècle à Mortagne, au Perche, figurent parmi ceux qui, les premiers, ont été recrutés par Robert Giffard. Ils sont à l'origine de deux souches portant ce patronyme. On les a crus frères ou père et fils. Malheureusement, aucun document ne permet d'affirmer qu'il étaient aussi près l'un de l'autre. Une chose est certaine : ils sont apparentés, mais à un degré indéterminé. Pour les Québecois, ils sont reliés par leur patronyme et par un même désir d'adopter une terre inconnue, et cet élan qui les pousse à traverser l'Atlantique, au même moment, alors que leurs familles sont faites, dit bien qu'au fond, ils étaient frères.

Le généalogiste Archange Godbout croit que Gaspard Boucher est le fils de Jacques et de Françoise Paigné. Si tel est le cas, la famille possédait une seigneurie dans la paroisse de Loisé, au Perche. On croit reconnaître la signature de Gaspard Boucher dans un contrat signé le 30 juillet 1611, alors que la propriété familiale est cédée par les héritiers Boucher à Jean Saugeon.

Vers 1620, Gaspard Boucher épouse Nicole LeMère(Lemaire). En quatorze ans, la jeune femme lui donne sept enfants dont trois seulement survivent. Le couple vit à Mortagne, dans la paroisse Notre-Dame, lorsqu'il se laissse séduire par le projet de Giffard. En mars 1634, Mortagne et Tourouvre s'appauvrissent de quelques habitants qui viennent enrichir Québec et ses environs.

La tradition veut que Gaspard Boucher ait fait partie de ce premier contingent. C'est possible mais, dans ce cas, il serait revenu en France à la fin du même été pour régler ses affaires et accompagner sa femme. Le 19 mars 1635, Nicole LeMère et son mari vendent les derniers biens qui les attachent à Mortagne. Ils sont prèts pour le grand départ. Il a lieu à l'ouverture de la navigation, au printemps de 1635. La famille est alors composée de Pierre, Nicolas, Marie et Marguerite. Ils sont six à monter à bord du navire, mais ils sont sept à en descendre. Madeleine, la cadette, serait née pendant la traversée.

Arrivé au Canada, le groupe s'établit dans la seigneurie Notre-Dame-des-Anges où le père est embauché par les Jésuites. L'année suivante, Pierre qui est âgé de 14 ans, devient l'élève des Jésuites. Il les accompagne dans leurs missions, apprend la langue huronne et se fait instruire. Il deviendra, plus tard, gouverneur des Trois-Rivières puis, entre autres choses, seigneur de Boucherville.

Le 21 mars 1646, l'ancêtre devient consessionnaire d'une terre de 24 arpents aux Trois-Rivières. Et, après 1662, on n'entend plus parler ni de Nicole LeMère ni de Gaspard Boucher dont on ne sait pas où, quand et comment ils sont décédés. Leur sang coule aujourd'hui dans les veines des descentans de Marie et d'Étienne de Lafond, de Marguerite et de Toussaint Toupin et de Madeleine et de Urbain Baudry. Quant à Pierre Boucher marié à Jeanne Crevier, il a laissé son nom à des Boucher ainsi qu'à des familles en majorité éteintes, les Niverville, Montarville, Montbrun, Grosbois, Boucherville, Laperrière, de Grandpré, Montizambert de la Bruyère et d'autres, formées par les alliances et par la coutume de choisir de beaux surnoms.

Marin Boucher est né à Mortagne, en 1587 ou 1589. Il se marie le 7 février 1611 avec Julienne Baril ou Barry qui lui donne sept enfants dont six meurent en bas âge. Le 15 décembre 1627, la mère décède à son tour laissant Marin Boucher seul avec un fils, François. Vers1629, Marin Boucher se remarie avec Perrine Malet et leur premier enfant, Louis-Marin, vient au monde à la fin du mois d'août 1630. En 1634, alors que le couple se laisse, à son tour, conquérir par l'idée de la Nouvelle-France, Jean-Galleran vient au monde. Ils seront cinq à faire la traversée, en 1635, en même temps que la famille de Gaspard Boucher et Thomas Giroux. Marin, en effet, sera invité à témoigner dans l'affaire qui oppose son parent et Giroux. Comme il a pu parler des circonstances entourant le vol, il doit en avoir été le témoin.

S'il exerce le métier de maçon, la culture du sol n'est pas un mystère pour lui car il s'y adonne dès son arrivée à Québec, en exploitant une terre ayant appartenu aux Récollets. Plus tard, écrit Archange Godbout, il prit à ferme, avec son beau-frère Thomas Hayot, le domaine des Jésuites à Beauport. Le 11 juin 1646 rapporte le Journal des Jésuites, les deux fermiers se séparèrent. Hayot garda la ferme et Boucher alla prendre une concession à Château-Richer.

Les événements qui jalonnent la vie privée de ce couple ne nous sont pas connus. On voit plutôt Marin Boucher signer des contrats vendre ou acheter de la terre avant d'entamer, vers 1655, une série de donations qui ont pour effet d'agrandir le patrimoine de ses fils et de ses gendres. Un acte de sépluture entregistré le 29 mars 1671 révèle que le principal ancêtre de la famille Boucher est mort après avoir vécu en bon chrétien et reçu les saints sacrements et fut enterrré dans le cimetière du Château-Richer. Sa veuve devait lui survivre pendant seize ans. Elle a été inhumée, à Québec, le 25 août 1687.

Le nombre de descendants de Marin Boucher est incalculable. François issu de son premier mariage, a eu douze enfants de son union avec Florence Gareman. Jean-Galleran et Marie Leclerc devaient en avoir huit, pendant que Pierre Boucher dit Pitoche et Marie Saint-Denis en avaient douze. Les enfants de Françoise et Jean Plante, de Madeleine et Louis Houde et de Marie et Charles Godin sont également au nombre de descendants de Marin Boucher et de Perrine Malet. Ils seraient également à l'origine des familles Desroches et Desrochers, originaires de la région de Lotbinière, près de Québec.

Source: Nos Racines

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