Bonjour à tous
Jacques Archambeault
J acques
Archambeault est l'ancêtre souche unique de plus de vingt mille descendants des
Archambeault. En 1604, il naissait à Dompierre-sur-Mer, en Aunis, d'Antoine et Renée Ouvrard. On suppose
que son père vécut des produits de la terre.
En 1629, il épousait Françoise Thoureault ou Toureau qui, de 1630 à 1644, lui donna sept
enfants : deux fils et cinq filles.
En 1646, il s'embarquait pour la Nouvelle-France avec six de ses enfants.
De 1645 à 1647, il s'engageait à travailler dans le domaine de Pierre Le Gardeur de
Repentigny. En 1647, il loua une terre de la seigneurie de Lachenaie pour s'adonner à
l'agriculture, mais sans grand succès. En 1651, il acquérait une concession à Cap-Rouge et
monsieur de Maisonneuve lui accorda quelques mois plus tard trente arpents de terre.
En 1652, le fils de Jacques, Denis, avait été tué par l'explosion d'un canon qu'il tentait
d'allumer pour tirer sur une bande de maraudeurs Iroquois.
Jacques Archambault s'établit à Ville-Marie, à l'automne 1653. En 1658 il creusa, sur la
Place-d'Armes actuelle, le premier puits construit dans l'île de Montréal et, par la suite, trois
autres; on le disait sourcier. Ce fait est relaté par plusieurs historiens. Ce pionnier de
Montréal, seul de ce nom venu au Canada, a laissé de nombreux descendants.
Après le décès de sa femme, le 9 décembre 1663, il prenait pour seconde épouse Marie
Denot, qui en était elle-même à son troisième époux.
Il fut inhumé à Montréal, le 15 février 1688, il avait alors 84 ans.
Ses descendants se retrouvèrent dans la région montréalaise, soit : Pointe-aux-Trembles,
Rivière-des-Prairies, l'Assomption, Lachenaie et Repentigny.
Leur fils Laurent et son épouse Catherine Marchand, eurent douze enfants; c'est surtout grâce
à eux que la descendance fut assurée.
C'est à cette famille que l'on doit la fondation du village de Saint-Antoine-sur-le-Richelieu,
qui fut créé après que Pierre, fils de Laurent, eût accepté au nom de son fils, le 15 juin 1724,
une concession de treize arpents de terre.
Dans le "Dictionnaire de la Noblesse" par M. Jouffroy d'Eschavannes (Paris), on voit qu'une
branche de la famille Archambault appartenait en France à la noblesse. Cette branche qui
habitait l'Orléannais blasonnait ainsi: " D'azur à trois lions d'or; en coeur un écusson
d'argent au pal de gueules, chargé de trois flanchis d'or."
Sources: Le Centre de généalogie francophone d'Amérique
Dictionnaire National des canadiens français de l'institut Drouin
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