Bonjour à tous
François Dubois dit Lafrance
Il est né vers 1651 et décède le 9 juillet 1712
Fils de François Dubois et de Claude Fayel, de Saint-Potan, évêché de Saint-Brieuc en Bretagne, il contracte mariage
devant le notaire Becquet, le lundi 12 octobre 1671, avec Anne Guillaume, fille de Michel Guillaume et de feue
Germaine Ermolin, de la paroisse Saint-Sulpice de Paris, et l'épouse à Québec, le lundi 19 octobre 1671. De leur
union naissent dix enfants.
Il s'établit à La Durantaye. Le 16 juin 1675, il vend à René Vendé son habitation de trois arpents de front par
trente arpents de profondeur à La Durantaye, pour le prix de 90 livres. Entre temps, il obtient une concession de
terre à Beaumont et va s'y fixer. Le 8 juillet 1680, en compagnie de Pierre Moler, il s'engage à nettoyer et
piocher un morceau de terre sur l'habitation de Guillaume Albert. Ce dernier leur promet chacun un « cannesson
de toille », 30 livres et dix minots de blé.
Le 3 mai 1681, en compagnie de son épouse, il se présente au Séminaire de Québec et supplie les ecclésiastiques
de leur donner des travaux à réaliser afin de pouvoir subsister eux et les leurs. Ils proposent d'aller défricher
sur la concession que les messieurs du Séminaire possèdent dans la seigneurie de Lauzon, vis-à-vis la Rivière de
Cap-Rouge. Ils proposent d'y faire la pêche, de défricher, de faire du bois de cordes, des agrès de pêche ou tous
autres choses qu'on voudrait bien leur demander. Ils déclarent qu'ils sont obligés de vendre leur habitation pour
pouvoir vivre. Leur demande est entendue et ils sont autorisés à s'installer pour cinq ans à cet endroit, sans
payer de cens et rentes.
Le 22 avril 1684, il vend sa terre de Beaumont au prix de 150 livres à Denis Derome. Après sept ans de travail sur
la terre du Séminaire, on décide le 15 novembre 1688, de la leur louer à rente foncière non rachetable, pour le
prix de 100 livres par année. Cette terre mesure vingt-huit arpents et demi de front par quarante arpents de
profondeur.
Le 18 janvier 1689, Nicolas de Lahaye s'engage à travailler pour lui toute sa vie, moyennant son logement, son
entretien et sa nourriture. Les actes se font plus rares à son sujet par la suite. Le 30 octobre 1699, il doit
131 livres et 14 sols à Gervais Beaudouin pour des marchandises.
Le seigneur de Villieu vend une terre de trois arpents de front à son fils Jean-Baptiste Dubois, le 4 avril 1701,
au prix de 80 livres. Il l'accepte au nom de son fils. Le 4 juillet 1704, il donne quittance à son fils Jean-Baptiste
de la somme de 112 livres qu'il lui doit et notamment 80 livres pour l'achat de la terre de la seigneurie de
Villieu, devenu Tilly. Le premier mai 1708, il donne quittance de 500 livres à son fils Jean-Baptiste pour une
terre qu'il lui a vendue dans la seigneurie de Tilly. Il entre à la Confrérie de Sainte-Anne
le 26 juillet 1709.
Il décède à SaintNicolas le 9 juillet 1712 et est inhumé le lendemain.
Source : Michel Langlois Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608 - 1700)
|