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Bonjour à tous Jean Guion-Guyon Sieur du Buisson C' est en 1634 que l'émigration française commença pour ne plus s'interrompre et Jean Guion fit partie du premier groupe amené du Perche par Robert Giffard, premier seigneur de Beauport, et débarqué à Québec, le 4 juin 1634. Jean Guion portait le titre de "sieur du Buisson". C'était le nom d'un fief qu'il avait reçu de son seigneur. Dès son arrivée au pays, Jean Guion s'établit sur son domaine et se mit à défricher avec ardeur.De son métier, Jean Guion était maçon, ce qui ne l'empêcha pas en outre de cultiver ses terres et d'agir comme notaire. C'est ainsi qu'il rédigea le premier contrat de mariage au pays, celui de Robert Drouin, ancêtre de l'auteur du travail généalogique "Dictionnaire National des Canadiens-Français". Catholique fervent, Jean Guion, votre ancêtre, a son nom mêlé aux diverses oeuvres de charité du Canada naissant. Nous le voyons également participer à toutes les démonstrations religieuses. Un écrivain du Journal des Jésuites, dans une note très intéressante concernant l'ordre à suivre durant la procession de la Fête-Dieu, en 1646, rapporte ce qui suit: " Quelqu'un ayant fait souvenir qu'il fallait garder l'ordre de l'honneur des métiers, notre frère Liégeois ayant suggéré qu'il ne fallait point avoir égard du tout à l'honneur, mais que du reste ils s'accommodassent par entre eux, quelqu'un d'eux ayant dit qu'il fallait donc que les pères menassent leurs enfants, les deux plus vieux marchèrent les premiers, savoir: Zacharie Cloutier et Jean Guion (vos deux ancêtres)." Ce fut peut-être là la première reconnaissance officielle au droit de représentation d'un corps de métier à une fête publique à Québec. Suit l'ordre de la procession (en vieux français...il va sans dire : " Deux clochetes marchoient devant, puis la banniere; celuy qui la portoit avoit un chapeau de fleurs. La Croix suivoit portée par un ieune garçon de 20 ans en aube & lisets; à ses deux costés, deux enfants en surplis & lisets. Suivoient les torches, 6. en nombre pour la 1re fois; on destina pour les porter les metiers du pays, sçavoir: charpentiers, maçons, matelots, taillandiers, brasseurs & boulangers, ausquels ce coup on envoya la veuille des torches faites par nostre industrie & nostre cire, & ils les accomoderent de festons, & Jean Guion, maçon mit un escusson à la sienne où estoient les armes de son métier, marteau, compas & reigle...." Le 18 octobre 1653, Jean Guion donnait à la charité de l'église Saint-Jean de Mortagne, au Perche, une maison et un jardin, à condition que lui et son épouse soient mis au nombre des bienfaiteurs. Source: Dictionnaire National des canadiens français de l'institut Drouin |
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