Les Parent furent représentés pour la première fois en Nouvelle-France par Pierre Parent. En effet, il naissait vers 1626 à Montagne-sur-Gironde, en Saintonge, le 7 avril 1651, il acquérait une terre à Québec, dans la seigneurie Notre-Dame-des-Anges.

Après un séjour de quelques années au Château-Richer, et après avoir épousé à Québec, le 9 février 1654, Jeanne Badeau, il s'installa à Beauport. Jeanne donna naissance à 18 enfants; fort heureusement la famille Parent bénéficia de l'aide royale car même si Pierre ajoutait à son métier de laboureur et d'habitant celui de boucher, la tâche de subvenir aux besoins de la famille ne s'avérait pas de tout repos.

Homme actif et pas embarrassé de ses dix doigts, votre ancêtre cumulait les occupations de cultivateur, de boucher et de marchand. Comme marchand, nous le voyons, en 1670, vendre à Québec de la chaux et de la pierre.

Comme cultivateur, il réussit en l'espace de quatorze ans à agrandir de quatre-vingt-quinze arpents sa terre de Beauport, ce qui supposait un travail acharné. En effet, alors qu'en 1667 il ne possédait qu'une concession bien modeste de cinq arpents, nous le trouvons établi en 1681 à la tête d'une ferme de cent arpents, avec dix-huit bêtes à cornes et vingt-quatre brebis.

Pierre Parent, au dire du généalogiste Alphonse-M. Parent, ne semblait pas avoir la langue dans sa poche. Entre autres, en 1665, suite à l'audience d'une cause antérieure, on l'accusa d'avoir proféré des insolences en cour.

De plus, Jeanne, son épouse ne s'en laissait pas plus imposer, elle avait la réputation d'avoir un franc-parler. Si bien que son mari la déléguait pour défendre ses intérêts en diverses affaires.

En 1683, l'ancêtre Parent, par son travail, son mérite personnel et sa nombreuse progéniture, se voyait gratifier du titre de "bourgeois de Québec". Il mourut le 5 août 1698; son épouse pour sa part lui survécut huit ans plus tard; ils furent tous les deux inhumés côte à côte au cimetière de Beauport.

Sources: Le Centre de généalogie francophone d'Amérique
Dictionnaire National des Canadiens Français, Institut Drouin