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Bonjour à tous Nicolas Pinel Échappe une fois aux Iroquois mais pas deux À une époque où l'Acadie manquait de bras, il n'était pas rare de voir des Seigneurs ou des gros commerçants de cette région venir faire en France des levées de troupes, de cultivateurs et d'ouvriers. Nicolas Pinel fut précisément sollicité au cours d'une de ces levées organisée en 1645 par Emmanuel Leborgne, d'Acadie. Jugeant l'affaire intéressante, votre ancêtre s'engagea à aller travailler pendant trois ans à Port-Royal en tant que "scieur de long" et "charpentier de grosses oeuvres". Il laissait en France sa femme, Madeleine Maraut, et ses enfants.A l'expiration de son engagement, Pinel ne retourna pas en France. Il préféra passer en Nouvelle-France, où il était assuré de trouver du travail plus facilement que dans son pays natal. Quoique charpentier, votre ancêtre se mit à la culture. Il se fit octroyer une concession près de la rivière du Cap-Rouge, et se mit hardiment au défrichement, aidé de son fils Gilles, venu le rejoindre de France. Les deux hommes travaillaient à leur terre, lorsque le 27 avril 1651, ils furent "attaqués dans leur désert par deux Iroquois qui pensèrent les prendre vifs. Boisverdun (un voisin de Pinel) tira dessus sans les blesser. Maître Nicolas et son fils se précipitèrent de peur, aval la montagne pour se sauver..." Somme toute, votre ancêtre l'avait échappé belle. Ce fait illustre bien dans quelle atmosphère vivaient les premiers colons. Continuellement sur le qui-vive, ils étaient même obligés de se rendre à leurs travaux des champs le fusil sur l'épaule. Le fusil était en effet un instrument aussi indispensable que la charrue... C'est pourquoi trouvant cette région du Cap-Rouge par trop infestée d'Iroquois, Pinel se fit concéder une nouvelle terre en un lieu plus sûr, à Sillery. Sa femme, Madeleine, vint alors le rejoindre au Canada, accompagnée de deux enfants. Toutefois, Nicolas gardait toujours les yeux tournés vers le Cap-Rouge. Aussi, dès que le calme, très relatif, fut revenu dans cette région, il y retourna avec sa famille. Une nouvelle organisation commençait d'ailleurs à se faire jour pour les colons. Puisqu'ils étaient surtout exposés aux Iroquois quand ils étaient isolés, il décidèrent de s'organiser en communauté de manière à ne jamais se trouver seuls. Ils travaillaient ensemble et les fruits du travail étaient équitablement répartis. L'idée n'était pas mauvaise et les débuts furent encourageants. Malheureusement, Nicolas Pinel devait malgré tout connaître une fin tragique. Pour avoir peut-être relâché un instant sa vigilance, il fut en 1653, blessé d'un mauvais coup d'arquebuse, dont il devait mourir peu après. Source: Dictionnaire National des Canadiens Français, Institut Drouin |
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