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Bonjour à tous Comte Antoine-Claire
Thibaudeau Poitiers, Vienne, France Fils d'Antoine-René-Hyacinthe Thibaudeau, également avocat et politicien, né le 23 mars 1763 à Poitiers, Vienne, France, et décédé le 1 mars 1854 à Paris; marié le 9 décembre 1791, à Montreuil sous Bellay, Maine-Loire, France, à Marie-Marthe Tribert, née vers 1770, fille de Joseph-Jérémie Tribert et Marie-Marthe Marteau. Il demeure lors de son décès, rue Tronchet, 8e arr, Paris. Avocat, politicien et comte (titre non transmissible), il a joué un rôle important lors de la Révolution Française de 1789, membre puis président du Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire, préfet des Bouches du Rhône en 1803, conseiller d'État, préfet sous l'Empire, Commandeur de la Légion d'Honneur; Baron d'Empire en 1809; membre de la Chambre des Pairs de France en 1815. Il est exilé à Lausanne, Prague, Vienne et Bruxelles au retour des Bourbons, jusqu'à l'avènement du Second Empire. Il meurt à 87 ans après avoir connu six régimes et trois révolutions. Napoléon III le nomme sénateur, comte d'empire en 1809 et Grand Officier de la Légion d'Honneur. Après avoir été procureur syndic de sa commune, il fut élu à la Convention par le département de la Vienne, et vota la mort de Louis XVI, sans appel ni sursis. Le 7 juin 1793, il demanda qu'une commission militaire fût attachée à l'armée de l'intérieur. Peu de jours après, il eut une mission dans l'Ouest et y apporta une grande modération. À son retour, il eut à défendre son frère et son père, procureur général de son département, et les sauva d'une accusation de fédéralisme, en assurant qu'ils avaient adhéré à la révolution du 31 mai. Après le 9 thermidor, Thibeaudeau, qui jusque-là s'était à peu près tenu à l'écart, sembla se révéler, et fit preuve à la fois de talents et d'audace. Bien placé dans le camp des thermidoriens, et naturellement partisan de la réaction, il ne voulait point qu'on portât atteinte aux grandes institutions sorties de la Révolution. On le vit faire ordonner la révision des lois révolutionnaires d'exception, et prononcer à ce sujet l'éloge du comité de salut public, en disant : "Il gouvernerait encore s'il n'eût pas eu le droit de vie et de mort sur les membres de l'Assemblée." Au 12 germinal an III, il repoussa avec vigueur les pétitions des sections; il montra la même énergie dans les journées de prairial suivant. À l'approche du 13 vendémiaire an IV, il combattit l'anarchie entretenue par les intrigues royalistes, et s'éleva contre Taillon et Fréron, qui voulaient profiter de cette journée pour rétablir un gouvernement révolutionnaire, et reçut alors le surnom de Barre-de-Fer, à cause de la fermeté de ses opinions. Admis au conseil des Cinq-Cents dont il fut presque aussitôt élu secrétaire, il se montra constamment l'adversaire des royalistes aussi bien que des Jacobins, et fut souvent en opposition avec le Directoire, qui le fit proscrire au 18 fructidor. Cependant il trouva dans le conseil des Cinq-Cents des défenseurs assez puissants pour le faire rayer de la liste des proscrits. Après le 18 brumaire, Thibeaudeau devint préfet, puis conseiller d'État, et enfin sénateur en 1815. Il dut, l'année suivante, quitter la France comme régicide, et se réfugia à Prague, en Bohême. Sous la royauté de Juillet, il vécut dans la retraite, s'occupant de travaux littéraires. Après le coup d'État de décembre 1851, Thibeaudeau fut appelé au sénat, et un an après, il fut élevé au grade de grand officier de la Légion d'honneur. Article de source inconnu Source: par Maurice Thibaudeau |
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