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Pierre Blanchet

Les Blanchet peuvent s’enorgueillir d’être au nombre des plus anciennes familles québécoises et d’être, par les femmes, apparentés à la première famille pionnière, celle de Louis Hébert. Ce nom, dérivé du mot «blanc», a été porté par trois pionniers.

Le premier, René, était en Nouvelle-France dès 1663 et était alors âgé d’environ 25 ans. Il vivra surtout au Cap-de-la-Madeleine. Marié en 1670 avec Marie Sédillot, il aura cinq enfants. La descendance du couple a été assurée par les filles, Jeanne-Judith ayant épousé Jean Baril et Marie-Simone ayant épousé Julien Lesieur.

Pierre Blanchet dit Laforêt n’aurait pas, lui non plus, laissé de descendants portant son nom. Originaire du Poitou, il exerce, comme René, la profession de meunier. Allié à Marie-Françoise Harel, il a six enfants, cinq fils et une fille, dont aucun, semble-t-il, n’a laissé de descendants.

Le seul père des Blanchet est Pierre, fils de Noël et de Madeleine Valet de la paroisse Saint-Omer-de-Rozières, évêché d’Amiens, en Picardie. Ce village était, dit-on, dépendant de l’industrie de la bonneterie et pour Pierre, né entre 1637 et 1646, il est sans doute naturel d’opter pour le métier de tisserand. De son enfance, de son adolescence et des premières années de sa vie adulte, on ne connaît aucun détail. Ses années d’apprentissage, les raisons de sa venue en Nouvelle-France sont, elles aussi, oubliées à jamais, les registres de sa paroisse natale ayant été détruits.

En 1667, « Pierre Blanche », 25 ans, vit chez Simon Lefebvre Angers, dans la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges. Il s’y initie au travail de la terre, comme engagé et il fait si bien les choses qu’au terme de son engagement, vers 1669, il peut songer à « déserter » une terre qui sera la sienne. Voilà le tisserand devenu bûcheron et défricheur. Cette terre est prise sur le fief Saint-Joseph dont une partie appartient au seigneur Guillaume Fournier. Sur cette terre de deux arpents, existe une modeste habitation. Fournier la lui donne, ainsi que la terre, en raison du mariage que sa fille Marie, née en 1655, et Pierre Blanchet s’engagent à conclure, le 3 octobre 1669. Le contrat est signé à Québec, dans la maison du menuisier Jacques de la Roë, en présence de nombreux parents et amis. Noël Morin, grand-père par alliance, est là avec Hélène DesPortes, la grand-mère de la mariée, ainsi que Jean Guyon dit du Buisson, Samuel Vigny, Simon Bourbeau et d’autres.

Le mariage de l’arrière-petite-fille de Louis Hébert et de Pierre Blanchet est béni dans « l’église paroissiale de Québec » par l’abbé Henri de Bernières, le 17 février 1670.

Un peu plus tard, à l’été et à l’automne 1670, Fournier vend sa part du fief Saint-Joseph à l’intendant Jean Talon. Le 8 novembre 1671, imitant son beau-père, Blanchet se prépare à abandonner la seigneurie. Il loue sa terre à Étienne Potier(Pothier) et, l’année suivante, il s’en défait complètement en la vendant à Louis Rouer de Villeray. Au moment où il louait sa terre, Blanchet savait que, comme Guillaume Fournier encore, il allait s’établir à la Pointe-à-la-Caille qui allait devenir Saint-Thomas de Montmagny, sur une terre de trois arpents par quarante concédée par Louis Couillard de Lespinay.

Les années voient le patrimoine familial s’élargir et passer de trois à six arpents de front sur le fleuve. Il faut en effet beaucoup de terre pour Blanchet dont la femme, depuis 1672, met un enfant au monde à tous les deux ans ou à peu près. En trente-neuf ans de mariage, elle donnera à son mari, seize enfants dont sept seulement atteindront l’âge adulte.

Les biographes de Pierre Blanchet ont découvert que l’ancêtre, s’il était bon, travailleur et généreux, pouvait également être entêté et cachottier. En 1688, trompant la confiance de la seigneuresse, Geneviève Despré, il consacre une partie de l’hiver à bûcher, à scier et à préparer du bois qu’il entend vendre ou garder. Mise au courant, la veuve de Louis Couillard demande son dû et l’affaire se règle aussitôt, sans l’intervention de tiers. La même année, Blanchet récidive et coupe encore du bois, sachant parfaitement bien qu’il n’en a pas le droit. La seigneuresse réclame justice devant le Conseil souverain ce qui, semble-t’il épuiser l’ancêtre qui séjourne à l’Hôtel-Dieu de Québec du 23 au 30 juin 1690. Après l’appel, un règlement définitif accorde le tiers du bois coupé à Geneviève Després pendant que Blanchet peut rentrer en possession des deux autres tiers.

Le 10 avril 1709, Pierre Blanchet sentant sa fin prochaine, réclame la présence de son curé, à qui, il dicte ses dernières volontés. Partageant sa terre entre ses enfants, il en laisse cependant une partie à la paroisse; il laisse également un arpent qu’il entend voir consacrer à l’instruction de Louis, né en 1701. Deux jours plus tard, « le Bonhomme Pierre Blanchet âgé d’environ soixante et douze ans » est inhumé après avoir reçu tous les sacrements. Le mois suivant, on nommait le capitaine Louis Côté tuteur des enfants mineurs, Françoise et Louis vivant toujours avec leur mère.

L’inventaire des biens du couple n’eut lieu que les 16 et 17 mars 1712. On remit à Marie Fournier, par tirage au sort, la moitié des biens auxquels elle avait droit et l’autre moitié fut ensuite partagée en sept. Le lendemain, Marie Fournier se donnait à son fils Jean à la condition qu’il « la nourrisse et l’entretienne, saine et malade », ainsi que Louis et Françoise et qu’il les pourvoit en mariage comme l’avaient été ses autres frères et sœurs. La veuve que l’on appelait parfois Marie-Anne, est décédée au mois de janvier 1716 après avoir réitéré les dispositions prises par son défunt mari à l’égard de la paroisse de la Rivière-du-Sud. Un arpent de front sur deux de profondeur seront utilisés pour l’église, le presbytère et le cimetière, à la condition qu’un banc puisse être occupé, à perpétuité, par les descendants de Pierre Blanchet. C’est en souvenir du pionnier que la paroisse se plaçait officiellement, en 1722, sous le patronage de Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud.

Source : Nos Racines

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