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François Fréchet-Frichet

Il est né vers 1656 et décédé après juin 1731

Fils d'Étienne Fréchet et de Marie Bellin, de la paroisse Saint-Martin de l'Île de Ré, évêché de La Rochelle en Aunis, ce charpentier de navire contracte mariage devant le notaire Gilles Rageot, le jeudi 2 décembre 1677, avec Catherine Meliot, fille de François Méliot et de Marie Chanson, du bourg d'Ars sur l'Île de Ré, évêché de La Rochelle, veuve de Jean Routhier, mais le contrat est annulé par la suite. Il épouse à Sainte-Famille de l'Île d'Orléans, le jeudi 18 janvier 1680, Anne Lereau, née à l'Île d'Orléans et baptisée à Château-Richer le dimanche 7 juin 1665, fille de Simon Lereau et de Suzanne Jarousseau. De leur union naissent douze enfants.

Sa femme étant décédée, il épouse à Saint-Nicolas, le lundi 8 février 1717, Suzanne Métayer, veuve de Guillaune Dupont et de Philippe Dion, fille de feu Jean-François Métayer et de Françoise Charon de Saint-Barthélémi de La Rochelle en Aunis. Il ne contracte mariage que le vendredi 12 mars 1717 devant le notaire Bernard de La Rivière. Aucun enfant ne naît de leur union.

Il s'établit à Sainte-Famille de l'Île d'Orléans. Le 23 août 1678, alors qu'il demeure chez le sieur de Laferté, il témoigne dans un procès à la Prévôté de Québec et se dit charpentier de navire, natif de Saint-Martin de Ré. Au recensement de 1681, il vit à l'Île d'Orléans sur la terre de ses beaux-parents. Le 18 juillet 1683, il achète d'Antoine Cassé, au prix de 120 livres, la moitié d'une chaloupe du port de dix tonneaux dont ce dernier est propriétaire avec Michel Maillou. Celui-ci lui vend l'autre moitié le même jour au prix de 200 livres. Il fait cette acquisition au nom de Pierre Lereau et de Pierre Ducharme. Il achète au prix de 300 livres, le 2 février 1684, une terre de sept perches de front appartenant à son beau-frère Pierre Lereau.

Sa belle-mère s'est remariée avec Robert Cottard et c'est ce dernier qui gère les biens des héritiers Lereau. Il vend la terre de feu Simon Lereau à Pierre Lognon au prix de 1500 livres. Les héritiers Lereau contestent cette vente. Le tout est porté à la Prévôté de Québec puis au Conseil Souverain. Le 26 mars 1689, la Prévôté de Québec autorise les héritiers à reprendre leur terre. Pierre Lognon, au nom de son gendre Nicolas Drouin, va en appel au Conseil Souverain, le 17 avril 1690. La sentence de la Prévôté de Québec est confirmée. On autorise les héritiers Lereau à racheter la terre en payant les améliorations apportées depuis 1673 par Lognon et Drouin. Quant à la somme de 1500 livres, Lognon doit se rembourser à partir des profits qu'il a retirés de l'exploitation de celle terre. Tout au long de ce procès les héritiers Lereau sont représentés par lui.

La même année, le 21 août, il en appelle au Conseil Souverain au sujet d'une sentence de la Prévôté de Québec du 2 août, l'obligeant à payer 175 livres au chirurgien Arnaud Doro. Il a passé un marché avec lui afin de faire soigner son épouse pour la somme de 200 livres. Doro a prétendu qu'elle souffrait d'une maladie vilaine. Les chirurgiens Timothée Roussel et Gervais Beaudoin ont dû l'examiner afin de déterminer la nature de sa maladie. Parce que Doro a parlé de maladie vilaine, il demande réparation d'honneur de sa part. Le Conseil Souverain ne lui donne pas raison et le condamne à verser la somme de 120 livres. À cette époque, il quitte l'Île d'Orléans pour s'établir à la Basse-Ville de Québec. Le 24 mai 1691, il doit 168 livres à Jean Lemaître.

En compagnie du chirurgien Gervais Beaudoin, de Gilles Couturier, de Claude Guion et d'Antoine Bilodeau, le 26 octobre 1693, il achète de Marguerite Hertel, épouse de Jean Crevier, une barque de quinze à seize tonneaux au prix de 1100 livres. Ses associés et lui désirent se servir de cette barque pour aller à la pêche dans la région de Matane.

Le 26 janvier 1694, au nom des héritiers Lereau, il règle le différend avec Robert Cottard qui lui abandonne la terre de Sainte-Famille ayant appartenu à feu Simon Lereau. Le 7 juin suivant, il associe Jacques Bilodeau et Jean Morisset de Sainte-Famille de l'Île d'Orléans à son entreprise de pêche. Il déclare, le premier octobre 1694, devoir 200 livres en argent à Martin Mercier et autant à Guillaume Baucher.

Le 16 octobre suivant, il loue pour trois ans, à ce même Baucher la terre de Sainte-Famille moyennant quarante-cinq minots de blé, trois minots de pois et un baril de lard salé par année. Le 6 janvier 1696, « considérant le grand avantage qui revient aux pauvres enfants que Messieurs les Ecclésiastiques du Séminaire de celle ville font charitablement élevé en leur terre et maison du Cap Tourmente les faisant non seulement former au travail, mais mesme nourrir et entretenir instruire aux bonnes moeurs et a la piété et même à lire et escrire », il place ses fils François, âgé de quatorze ans, et Étienne, âgé de douze ans, à cet endroit jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de vingt ans.

Désireux de s'établir à la Basse-Ville de Québec en raison de son travail, le 16 mai 1697, il achète de Mathieu Lagrange, au prix de 945 livres, un emplacement de vingt-quatre pieds de front et une maison rue Champlain. Sa belle-mère Suzanne Jarousseau étant décédée, au nom des héritiers Lereau, il demande à Pierre Cottard, le 15 février 1700, de rendre les comptes de la succession. Les autres héritiers Lereau lui cèdent la moitié de ce qu'il leur revient de cette succession afin qu'il entreprenne toutes les poursuites nécessaires. Son beau-frère, Jean Roche dit Laroche, passe une convention avec lui, le 21 mai 1700, et lui donne procuration le même jour.

Dans le but d'avoir un pied-à-terre pour la pêche à la morue, le 13 août 170l, il se fait concéder par Marie Marsollet une terre de douze arpents de front à Matane. Le 19 janvier 1701, avec les autres héritiers Lereau, il se désiste des poursuites intentées contre Nicolas Drouin et Marie Lognon. Il vend sa terre de Sainte-Famille, le 7 mars suivant, à Nicolas Leblond, au prix de 4000 livres dont il reçoit 1400 livres comptant. Il doit, le 23 mai de la même année, la somme de 279 livres à Anne Auber, veuve du chirurgien Gervais Beaudoin, pour des soins et médicaments reçus par lui et sa famille du vivant de ce demier.

Le 17 novembre 1701, il achète une terre à Saint-Nicolas. Il vend son emplacement et sa maison de la rue Champlain au prix de 1245 livres à André Corton, le 8 avril 1702. Mais cette transaction ne paraît pas avoir de suite. Le 30 septembre suivant, il abandonne sa terre de Matane à la veuve de Mathieu Damours. Il quitte ensuite Québec pour s'établir définitivement à Saint-Nicolas dans la seigneurie de Lauzon. Le 6 octobre 1703, Nicolas Leblond paie en son nom à Anne Aubert la somme de 614 livres et 19 sols.

Le 11 octobre suivant, avec son fils François, il achète de Jean Demers une terre de quatre arpents de front par quarante arpents de profondeur à Saint-Nicolas, au prix de 1000 livres payables par une rente annuelle de 50 livres. Le même jour il doit 267 livres à Jacques Guion dit Fresné pour l'habitation qu'il a achetée de Jean Houde. Il doit également 800 livres à Joseph Riverin. Il annule sa dette à son égard en lui vendant à ce prix, le 17 juin 1704, sa maison et son emplacement de la rue Champlain à Québec. Il donne quittance finale, le 29 août 1707, à Nicolas Leblond de la somme de 617 livres 12 sols et 8 deniers qu'il doit encore sur celle de 4000 livres, pour l'achat de sa terre de Sainte-Famil1e.

Il s'engage ensuite avec sa femme et quatre de leurs enfants à aller travailler à Plaisance pour le gouverneur de Costebelle. Ce dernier a confié en ces termes le mandat à Jean Brousse dit Laroche de lui trouver une famille: « Je declare avoir donné pouvoir au nommé la roche habitant du Canada de mangager une famille homme femme eust elle deux ou trois enfants, mon intantion est que cet homme soit la borieux et travaille a la terre aux bois et autres ouvrages necessaires dans une campagne que sa femme soit propre et sa tache a tirer les vaches faire du beurre, du fromage, nourrir des cochons et antretenir une bassecour de toutes sorte de volalles oyes et canards. Sous ces conditions je lui donnerai un logement convenable a loger sa famille et tous les bestiaux qui sont aujourdhui au nombre de huict vaches quatre vedel/es un toureau et quelques jeunes veaux nés de cette année trante brebis deux beliers et plusieurs volalles oies canars et dindons, je lui donnerai pour ses travaux la moitié des revenants bons de la terre...je l’antretiendrai lui et sa famille pendant la premiere année et lui donnerai quelques gages a proportion que je serai contant de ses services. »

Il se rend à Plaisance avec sa famille. On ignore toutefois combien de temps il y demeure. Cependant, il est de retour à Saint-Nicolas quelques années plus tard. Son épouse y décède et est inhumée le 23 juillet 1715. Il fait procéder à l'inventaire des biens par le notaire Bernard de La Rivière, le 4 octobre 1716, et au partage de la moitié de sa terre, le 7 octobre suivant, entre ses huit héritiers.

Le 15 juin suivant, il partage avec ses héritiers l'argent perçu par la vente des meubles. Le tout a rapporté 2242 livres, sur quoi il faut déduire 200 livres pour rembourser une dette. Il reste 2042 livres dont il garde la moitié, soit 1021 livres, le reste est partagé entre ses héritiers qui touchent chacun 127 livres et 12 sols. Le 25 août 1719, il vend sa terre à son fils Jean, au prix de 3000 livres. Il lui en donne quittance le 25 juin 1731.

On ignore la date précise de son décès.

Source : Michel Langlois
Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608 - 1700)

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