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Bonjour à tous

Les Allard

Le nom porté par les descendants des pionniers français du nom de Allard est d’origine germanique et il est relié à la guerre mais exclusivement aux Victoires ! C’est un patronyme que l’on dit noble, en parlant des qualités de cœur de ceux qui ont mérité de le porter.

Le premier Allard que l’on rencontre en Nouvelle-France s’appelle Jacques. On perd malheureusement sa trace après l’avoir vu débarquer à Québec, en 1621 et partir faire la traite des fourrures aux Trois-Rivières en 1624, puis à Tadoussac. Jacques Allard est peut-être rentré en France mais il est à peu près certain qu’il n’a laissé aucun descendant parmi nous.

Il faut attendre 1665 pour voir arriver le Poitevin Julien Allard dit Labarre, 23 ans, qui débarque à Québec le 19 juin. Il est confirmé le 24 août suivant, en même temps qu’un grand nombre de soldats du régiment de Carignan venus au cours de l’été. On retient l’hypothèse qu’il ait lui-même fait partie de ce régiment, car comme un grand nombre des hommes qui le composent, ni Québec, ni les seigneuries avoisinantes ne lui plaisent.

Il opte donc pour la région de Sorel où il trouvera sur l’île Dupas, une terre à sa convenance. Le généalogiste Archange Godbout croit que Julien Allard dit Labarre épousa Marie Mercier vers 1675. Celle-ci lui donna six enfants, deux fils et quatre filles. À l’exception de Jeanne, qui épousa Jean-Baptiste Benjamin dit Saint-Aubin, aucun autre enfant n’assura la descendance des pionniers Allard dit Labarre.

Comme si le hasard avait voulu confondre les généalogistes, l’année 1665 voit arriver un autre Julien Allard qui se distinguera du premier par le surnom de Lavergne qui viendra bientôt se greffer à son patronyme. Lavergne serait né à Saint-Mathurin de Luçon, dans le Poitou, vers 1631, du mariage de Sébastien Allard et de Jeanne Lebon. Un premier mariage l’avait uni à Anne Agret, mais c’est un veuf sans enfant qui émigre en Nouvelle-France après avoir signé un contrat l’engageant à servir le marchand québécois Jean Grignon pendant trois ans. Cet engagement, souligne le généalogiste Michel Langlois, a dû être renouvelé car Allard dit Lavergne est encore chez Grignon en 1671 alors qu’il a quelques démêlés avec la justice.

En 1677, le futur défricheur prend femme et… enfants, en épousant Marie Deligny, 41 ans, qui a déjà donné dix enfants à Louis Bidon(Jobidon) et à qui il en reste au moins cinq qui seront élevés et éduqués par la nouvelle communauté. Julien Allard dit Lavergne n’a pas eu d’enfants mais il a le mérite d’avoir permis à la première génération de la famille Bidon de s’établir sans difficulté, en faisant des enfants de sa femme, ses héritiers. Leur terre du Château-Richer passa à Louis Jobidon par un acte de donation du 5 février 1691. Marie Deligny est décédée en 1696, dix ans avant Julien Allard dit Lavergne.

C’est à François Allard, arrivé en Nouvelle-France vers 1666, qu’il faut remonter pour rencontrer la première souche de cette famille. François est né vers 1637, à Blacqueville, un village situé près de Rouen, en Normandie. Toute son existence est restée dans l'ombre dont la première marque claire, au Canada, est son contrat de mariage. C’est ce document, daté du 18 octobre 1671, qui permet d’identifier son lieu d’origine ainsi que ses parents, Jacques et Jaqueline Frérot. Avant son mariage avec Jeanne Anguille, 24 ans, il avait obtenu une terre dans la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges. C’est là que sont nés leurs 4 filles et leurs 5 fils. Au décès de ces pionniers, Jeanne en 1711 et François en 1726, l’essor de cette souche de la famille Allard était assuré; elle avait pris racine dans la région de Québec; elle allait se répandre à travers le Québec, dans la Mauricie en particulier.

Une deuxième famille Allard est née des multiples alliances de Pierre Allard, fils de Pierre et de Mathurine Verdon, du village de Sainte-Hermine, dans le Poitou. Né en 1653, Pierre Allard est vraisemblablement arrivé ici en 1679. On le rencontre pour la première fois en 1681, alors qu’il est domestique chez Zacharie Cloutier, un habitant de la Côte de Beaupré. Deux ans plus tard, ayant amassé l’argent nécessaire, il fait l’acquisition de la terre de Nicolas Huot dit Saint-Laurent, au Château-Richer.

Cette transaction, datée du 4 mars 1683, précède de quelques jours seulement le contrat de mariage qui liera l’ancêtre à la jeune Anne de LaVoye qu’il épouse le 22 novembre. Ce mariage est fécond. Anne a 21 ans lorsqu’elle donne naissance à une fille, Marie, née le 31 août 1684. Le 20 juillet 1686, Pierre vient au monde. Malheureusement, cette deuxième naissance épuise Anne de LaVoye qui meurt « le 3 août à la pointe du jour » et on l’enterre le même jour, « après midi ».

Il n’en faut pas davantage pour que Pierre Allard quitte définitivement le Château-Richer pour aller vivre à Sainte-Anne de Beaupré où sa femme venait de s’éteindre. Il achète donc la moitié de la terre de René de LaVoye. En revanche, Allard fait de son beau-père son engagé et il devra désormais veiller à ce que ses nièces, Marie et Brigitte, ne manquent de rien. En 1690, l’ancêtre épouse Marthe de Lugré. Ce mariage est soumis à une fantaisie soulignée par Roméo Allard; les bancs sont publiés les dimanche 17, 24 et à la Saint-Michel, le 29 septembre; le contrat de mariage est signé le 8 novembre et le mariage est enfin célébré, le lendemain! Le couple aura 5 enfants dont quatre survivront. Le 19 juin 1699, après un peu moins de neuf ans de mariage, Marthe disparaît, laissant Pierre seul avec six enfants dont un bébé de quelques mois seulement.

Le 28 août 1700, Pierre Allard se remariait. Choisissant une veuve, Marie-Madeleine Pinel, il choisissait du même coup de doubler le nombre des enfants vivant sous son toit car la veuve de Pierre Vandal amenait avec elle six rejetons ! La vie devait s’interrompre brusquement pour l’ancêtre qui disparaissait le 18 septembre 1701, emporté, sans doute par l’épidémie de petite vérole qui décima plusieurs familles pionnières.

Source : Nos Racines

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